Recrutement au VBC : suite et fin

Publié le par Katy

2ème partie : le recrutement externe
 
Pour le poste de comptable, Charlie ne peut pas piocher dans le vivier des anciens stagiaires ni débaucher une seconde fois dans notre cabinet, il est donc obligé de passer une annonce. Comme c'est un homme moderne, qui sait vivre avec son temps, il choisit de passer par l'ANPE (pourquoi pas, ça ne coûte rien) et de publier une annonce dans le journal Le Parisien (hors de prix)... On a bien essayé de lui parler de Monster (moins cher et incontournable pour tout demandeur d'emploi) mais n'avons pas réussi à le convaincre. N'ayant jamais eu à chercher un boulot, il ne sait pas comment ça marche et a tranché : "On essaie d'abord Le Parisien, et si ça ne marche pas, on esssaiera ta méthode." Heureusement, le forfait proposé par le journal prévoit aussi une publication pendant plusieurs semaines sur son site internet parce que ce n'est pas l'unique passage dans le supplément éco du lundi qui nous aurait ramené une foultitude de candidats. D'ailleurs, même avec ça, on ne s'est pas bousculé au portillon...

Au début, nous allons de déception en déception, les quelques CV reçus ne conviennent pas (trop qualifiés, pas assez, trop masculins...) ou alors, s'ils sont retenus, c'est la personne qui ne va pas... On a eu un espoir avec Josette, brave dame d'une grosse quarantaine d'années... Bien qu'elle n'eût pas, d'après Marie (la comptable chargée du recrutement), les compétences pour occuper le poste, Charlie a insisté pour la rencontrer et lui a dit qu'il l'embauchait. Pas folle, la candidate a pris le temps de réfléchir car elle avait aussi d'autres propositions, et a finalement refusé... Et pourtant on avait réussi à convaincre Charlie de ne pas la harceler au téléphone pour qu'elle donne sa réponse.

Après quelques semaines sans candidatures intéressantes, voici qu'arrive le CV de Julie, LA candidate parfaite, qui correspond à chaque point du portrait robot qu'on a établi. Trop beau pour être vrai, et pourtant, elle a accepté... Son boulot actuel est un tel cauchemar qu'on se dit que même si Charlie n'est pas facile à gérer, ça lui fera des vacances. En plus, professionnellement parlant, elle a tout intérêt à rester au moins 3 ans.

Nous voilà donc au complet, encore en doublon sur deux postes pour quelques semaines le temps de former les nouvelles arrivantes...
 

Publié dans Chroniques VBCiennes

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